Les logements d'après guerre

En 1946, le préambule de la Constitution garantit le droit au
travail, à l’instruction et à la culture mais n’évoque pas le droit
au logement.

Pourtant le programme CNR citait une « une vie
pleinement humaine » pour chaque travailleur voire des facilités
d’accès à la propriété pour les jeunes familles paysannes.

De ce fait des groupements professionnels tentent d’apporter
des solutions financières de construction. Un quart des
résidences principales ont été construites avant 1949 et
quasiment deux tiers entre 1949 et 1999 et environ 10%
seulement dans les années 2000.

Les quartiers Castors et Aristide Briand, qui se localisent
derrière la gare de Guingamp, sont caractéristiques du
patrimoine architectural du 20e siècle.

On retiendra l’architecte Georges-Robert Lefort pour avoir
élaborer les plans de la cité Aristide Briand. Il avait déjà eu
l’occasion de s’occuper du quartier Saint-Sébastien ainsi que
les maisons de la rue du 48e régiment d’Infanterie.
C’est au début de l’année 1925 que la mention d’un nouveau
programme de construction pour faire face à la crise du
logement depuis la fin de la Première Guerre Mondiale court
dans les oreille, une implantation de 12 loyers modéré dont
l’initiative germe de l’esprit de l’office d’Habitation à Bon
Marché ainsi que de la mairie de Guingamp.

Quand au mouvement Castor, il se dresse à la fin de la
Seconde Guerre Mondiale. Ce sont des particuliers qui pèsent
à se regrouper pour bâtir leurs maisons ensemble afin d’alléger
le coût.

Son histoire en quelques lignes : 

Le quartier des Castors a été bâti à partir de 1952, derrière la gare. Un architecte guingampais, Ernest Novello, fils d’immigré italien, est à l’origine de ces constructions atypiques. Ces maisons ont été façonnées sur le principe d’égalité et d’entraide, pour faire face au manque de logements salubres, après la Seconde Guerre mondiale.

Toute l'équipe de Century 21 LE CALVEZ Guingamp espère vous avoir informer sur ce sujet et vous dit à bientôt !